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Le livre «Frenchie», sur sa vie

«Je ne suis jamais entré dans un stade de reculons» - Claude Raymond

«Je ne suis jamais entré dans un stade de reculons» - Claude Raymond
Calude Raymond en 2017. / PC/Paul Chiasson
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Déjà bien documentée, la carrière de Claude Raymond le sera encore plus dès la semaine prochaine avec la parution de Frenchie, un ouvrage écrit par Marc Robitaille portant sur la vie et le parcours professionnel du Québécois dans les Ligues majeures de baseball.

C’est lors de l’intronisation de Tim Raines au panthéon du baseball à Cooperstown que Claude Raymond, aujourd’hui âgé de 85 ans, a finalement accepté de voir un livre portant sur lui.

« J’étais sur place avec mon fils et mes deux petits-fils quand Marc m’a approché. Il m’a eu quand il a dit : « Il faut que tu laisses un héritage à tes enfants, à tes petits-enfants, aux jeunes de la province de Québec. Là, il m’a eu. »

98.5 sports/Jean-Sébastien Hammal

Source: 98.5 sports/Jean-Sébastien Hammal

Fascinante, cette carrière de Raymond dans le Baseball majeur qui a commencé en 1959 et qui s’est poursuivie jusqu’en 1971, se terminant avec les Expos de Montréal. Et il y a eu l’après-carrière…

« Je suis encore comme un petit gars. Je jouais à la balle pour ExposFest cet été. J’ai joué avec les anciens Canadiens. J’ai passé 50 ans de ma vie dans le baseball professionnel comme joueur, instructeur, analyste radio-télévision. Jamais je ne suis rentré dans un stade de baseball à reculons. »

Que pense Claude Raymond sur...

L’actuelle Série mondiale: « Je suis pas mal certain que Houston va gagner ».

Sur le premier gérant des Expos, Gene Mauch: « C’est lui qui a mis fin à ma carrière. Il ne faut pas se leurrer ». Mauch, quand Raymond était au sein de l’équipe adverse, demandait à ses lanceurs de le «tuer». Raymond explique pourquoi.

Son plus beau moment dans les majeures: « En 1959 avec les White Sox de Chicago, au stade Briggs, à Detroit, quand ils ont annoncé : «Number 28, Claude Raymond.» Hey! Je suis rendu dans les majeures! C’est impossible que le petit gars du boulevard Gouin, à St-Jean, soit dans les majeures. » 

Son premier match à Montréal dans l’uniforme adverse: «Je n’ai jamais eu une ovation de ma vie avant cette journée-là au parc Jarry. Là, je me suis dit : il faut que j’aille jouer à Montréal ».

L’amour du public québécois: « Le respect et l’amour que je reçois depuis tout le temps. C’est incroyable. »

Le départ des Expos: C’est un désastre pour la ville de Montréal »

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