Après 11 matchs en cette saison 2022-2023, Nick Suzuki revendique déjà 13 points avec les Canadiens de Montréal.
Le jeune capitaine peut-il espérer atteindre le plateau des 80 points, ce qui ne s’est pas vu à Montréal depuis les années d’Alex Kovalev?
L’animateur Mario Langlois a posé la question aux analystes Dany Dubé et Maxim Lapierre, de La Poche bleue.
« Quatre-vingt points, c’est un objectif qui est ambitieux. Il ne faut jamais perdre de vue que l’on est en début de saison. Ce n’est pas parce que Nick Suzuki n’est pas capable de le faire. Je trouve simplement qu’il n’y a pas assez de contribution en périphérie.
« Il devient la cible… Plus ça va avancer, plus ça va être difficile pour lui d’avoir des chances de qualité et de produire. Il n’y a personne d’autre à surveiller dans l’équipe : c’est le « 14 » et le « 22 ». Après ça, il n’y a pas de menace. Tant que l’on n’aura pas cette deuxième vague ou cette contribution un peu plus élargie, ça va rendre le travail de l’entraîneur adverse plus simple.
« Quatre-vingt points, c’est du steak. C’est beaucoup. Soixante points, oui. Les deux joueurs-clés du Canadien vont accumuler entre 120 et 130 points. »
Maxim Lapierre voit un peu les choses de la même manière, avec quelques nuances.
« C’est un gars de 60 points facile. Ben, facile… Ça a l’air facile. Pour lui, atteindre les 60 points, c’est très faisable. Et si ses coéquipiers, si l’avantage numérique et si son entourage font bien, c’est un gars d’un point par match selon moi. »
Lapierre estime que Suzuki et Caufield ont pris beaucoup de maturité, ils ne jouent pas pour leurs statistiques et ils « respectent le système, le concept d’équipe. Et ça, c’est encourageant pas à peu près. »