TVA raconte que mercredi, six balles ont été saisies par les agents de la paix dans les chaussettes d'un détenu. C'est une visiteuse qui serait parvenue à introduire ces objets à l'intérieur du centre de détention.
Au micro de Luc Ferrandez, Mathieu Lavoie, le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec aborde la question de la sécurité au sein de ces établissements. Il souligne que la gestion n'est pas forcément uniforme dans l'ensemble des centres de détention.
«Les visiteurs ne sont pas fouillés à l'entrée nécessairement. Tout dépend des établissements de détention et de leur structure», explique M. Lavoie.
Les bâtisses les plus récentes auraient, par exemple, reçu des investissements qui ont permis l'installation de machines technologiques qui assurent une meilleure sécurité à l'entrée.
«Dans d'autres, comme l'Établissement de détention de Montréal, on ne dispose pas nécessairement de cette infrastructure-là à l'entrée.»
Si depuis plusieurs années des projets sont prévus pour intégrer certains détecteurs à l'entrée des établissements, ils se retrouvent dans les méandres bureaucratiques du gouvernement, ou sont mis en suspend. Seulement un tiers des établissements disposerait réellement d'appareils technologiques à leur entrée.
-> Écoutez les explication du président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec...