Paul Arcand a lancé sa revue de presse du 1er novembre avec un retour sur la première journée des travaux au tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. Il a fait quelques observations, dont le temps de traverse pour les camionneurs et l'heure de pointe qui s'étire.
De toute évidence, il faudra attendre quelques jours pour voir si les mesures d'atténuation mises en place suffiront à alléger les problème de circulation à cause des travaux dans le tunnel.
Le télétravail est noté partout comme alternative, mais la Ville de Montréal, en tant qu'employeur, mettrait des bâtons dans les roues de sa propre main-d'oeuvre.
« Tous ceux qui sont passés à ce micro nous ont martelé l'importance du télétravail quand c'était possible notamment au début. Je ne dis pas pendant trois ans, je ne dis pas de ne jamais se présenter au bureau, mais le discours politique est une chose et l'application bureaucratique, c'est vraiment autre chose », confiait l'animateur.
Patente des fonctionnaires de la Santé
Parlant de « patente politique », Paul Arcand est revenu rapidement à son mammouth préféré, celui de la Santé, notamment au niveau des taux d'occupation aux urgences qui font penser au jour de la marmotte : « En Montérégie à l'Hôpital Anna-Laberge, pas loin de 200%, au CHUM à Montréal, 163%.
« C'est comme ça tous les jours », résumait l'animateur.
Dans une lettre envoyée par le Regroupement des chefs d'urgence du Québec au ministre de la Santé Christian Dubé, « les médecins affirment que le point de rupture est atteint un peu partout et les directions n'ont pas agi pour répartir la pression dans le réseau. »
« Je commence à douter de l'efficacité de la cellule de crise. Ça l'air d'une patente contrôlée par les hauts fonctionnaires du ministère de la Santé qui créent l'illusion d'être à la recherche de solutions (...) Ça laisse entendre que les conclusions de la cellule de crise sont peut-être déjà programmées et je trouve ça assez fatiguant. »