Florence, Anvers et Bâle. En langage de hockey, on parlerait de tour du chapeau pour Félix Auger-Aliassime qui a remporté dimanche un troisième tournoi de l’ATP à l’intérieur en autant de semaines.
Au micro de Paul Arcand en compagnie d’Alain Crête, Sylvain Bruneau, chef du tennis féminin chez Tennis Canada, a commenté la performance du Québécois, du jamais vu pour un joueur de tennis canadien dans l’histoire du pays.
Est-ce que Félix Auger-Aliassime est présentement le meilleur joueur au monde?
« Dans les conditions actuelles, sur court couvert, on peut dire que oui. C’est un mini-exploit quand même de remporter trois titres consécutifs contre de bons joueurs au passage : (Carlos) Alcaraz (numéro un mondial), (Brandon) Nakashima (no 50), (Sebastian) Korda (no 22). »
En trois semaines, Auger-Aliassime a remporté 13 matchs de suite. À Bâle, il n’a pas perdu une seule fois son service de la semaine. Il trône désormais au 8e rang mondial de l’ATP et au 6e rang au classement en prévision des finales de l’ATP qui auront lieu à Turin en novembre.
Il est vrai que le Québécois n’a pas remporté des tournois du grand chelem ou même des tournois ATP 1000 - comme celui de Montréal - durant cette séquence, mais Sylvain Bruneau voit un élément qui confirme la progression fulgurante d’Auger-Aliassime cette année.
« Dans ces tournois-là, Félix était première ou deuxième tête de série. De jouer avec cette pression d’être première ou deuxième tête de série… C’est phénoménal ce qu’a fait Félix de défendre toujours sa position contre des joueurs un peu moins bien classés, mais qui sont très dangereux. Treize victoires consécutives, c’est remarquable. »
Sylvain Bruneau explique par ailleurs les petites nuances entre le classement ATP et celui de la course aux finales annuelles qui expliquent que Auger-Aliassime a un classement supérieur de deux places dans le deuxième cas.
On l’écoute…