La nouvelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, commente les effets de la fermeture partielle du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, à Montréal, lundi matin.
«Les gens télétravaillent plus le lundi et le vendredi. On pourra donc observer les effets au cours des prochains jours. Aujourd’hui (l’entrevue a été accordée à 7h30), ça se passe relativement bien. Les stationnements incitatifs de la Rive-Sud ne seraient pas énormément utilisés. J’en profite pour inviter les gens à les utiliser et à visiter aussi le site internet du ministère des Transports pour trouver une alternative à l’auto solo.»
La semaine dernière, François Legault avait fait l’éloge du télétravail dans un contexte de fermeture partielle du tunnel. Il avait souligné que les employés de l’État québécois devaient donner l’exemple. Or, il semble que plusieurs d’entre eux se font refuser de travailler à la maison par leur supérieur
«La politique de télétravail, peu importe la réfection du tunnel, était déjà de deux jour par semaine au bureau. Évidemment, il y a des spécificités. Ça ne peut pas être du mur-à-mur. Ma collègue du Conseil du trésor, par exemple, est en train de voir avec ses fonctionnaires la façon dont on peut avoir plus de flexibilité. Ensuite, il y a un équilibre à trouver avec la revitalisation du centre-ville de Montréal.»
Lors d’une visite du chantier du tunnel avec des experts, jeudi dernier, elle a constaté à quel point la réfection de la structure sera majeure, tout comme l’impact sur la circulation dans la région de Montréal au cours des trois prochaines années.
Mme Guilbault désire souhaite attendre de voir l'ampleur de la congestion avant d'imposer de telles solutions, considérées relativement radicales.
L'animateur Paul Arcand questionne par ailleurs la ministre sur le manque de prévisibilité du gouvernement du Québec quant aux impacts de cette fermeture partielle.
-> Écoutez également Guillaume Bouvrette, du syndicat des professionel(le)s du gouvernement, qui affirme que le gouvernement du Québec est en train de manquer le bateau du télétravail.