Ça fait plus d’un mois depuis la mort de Masha Amini et les autorités iraniennes tentent depuis de contrôler la vague de colère suscitée par cet événement.
Ce soulèvement a des échos partout dans le monde. En effet, à Montréal et à Sherbrooke, il y aura une nouvelle marche de solidarité envers les Iraniennes.
Épidémiologiste d’origine iranienne, Nimâ Machouf a donné une entrevue au micro d’Élisabeth Crête.
Elle a raconté une histoire vécue, alors que la police de la moralité était déjà intervenue devant son école primaire puisque son voile n’était pas porté correctement.
Mme Machouf a donné les idées des convictions des personnes qui prendront part à la marche.
«Ce n’est pas juste le voile qu’on a enlevé. On veut la liberté. On veut la liberté de parole, liberté d’association. On veut un gouvernement laïque. On ne veut pas de religion au pouvoir. C’est ça qui a pourri l’Iran.»
Celle-ci dit aussi que puisqu’elle a souvent parlé contre le gouvernement iranien, elle s’empêche de retourner dans son pays natal depuis 18 ans.
On écoute Nimâ Machouf...