Kaiden Guhle joue plus de 20 minutes par match avec les Canadiens de Montréal, c’est-à-dire, environ le double de Juraj Slafkovsky.
Il va de soi que Slafkovsky est plus jeune que Guhle et que les deux jeunes hommes n’en sont pas au même stade de développement.
Cela dit, en réduisant le temps de glace du Slovaque – surtout quand l’issue du match est incertaine -, l’entraîneur Martin St-Louis ne sacrifie-t-il pas un peu du développement du jeune homme au profit de la victoire?
C’est la question que l’animateur Mario Langlois a posé à un autre entraîneur, Guy Boucher.
« C’est la Ligue nationale… La première des choses quand tu fais jouer un joueur, que ce soit un jeune ou un plus vieux… La première chose : il faut que ce soit au mérite. Faire jouer du monde par projection, à un moment donné, c’est aux dépens des autres. Il n’y a pas que cet individu dans l’équipe.
« Maintenant, un entraîneur dans la Ligue nationale, un compétiteur, ne va jamais décider de lui-même de mettre des éléments moins bons que d’autres. Et puis, on oublie que la victoire, ça fait partie du développement. »
On écoute Guy Boucher…