L'engouement des jeunes pour le vapotage est un phénomène en importante augmentation.
Les plus récentes données de l'enquête québécoise sur le tabac, l'alcool, la drogue et le jeu font état d'une forte utilisation chez les jeunes du secondaire dans les dernières années passant de 4 à 21 % entre 2016 et 2019.
« On parle des jeunes de 12 à 17 ans, le vapotage a quintuplé au cours des six dernières années, selon les chiffres de l’Institut de la statistique du Québec, gouvernement du Canada. En quatrième et cinquième secondaire, un tiers des élèves vapotent. C’est inquiétant, car derrière l’industrie du vapotage se retrouve celle du tabac. Un jeune qui vapote à quatre fois plus de chance de fumer du tabac par la suite. »
La stratégie développée par le Conseil québécois sur le tabac et la santé est basée d’abord sur l’information et la prévention, plutôt que la répression.
Par ailleurs, de nombreux jeunes estiment à tort que la cigarette électronique ne comporte pas ou peu de risque pour la santé.
Les effets néfastes : « La nicotine nuit au développement du cerveau. En plus, elle crée une dépendance physique importante. On parle aussi d’anxiété, le stress, la dépression. La nicotine amène aussi à l’essoufflement. L’utilisateur est également plus susceptible de développer une bronchite, de la toux chronique, voire de l’asthme. »
Mme Papageorgiou souligne qu'au Québec le vapotage n'a pas été reconnu comme un outil efficace pour l'arrêt tabagique.