Les amateurs et amatrices de hockey auront l’occasion de voir les meilleures joueuses au monde en fin de semaine à Verdun avec la tenue du «showcase» de l’Association des joueuses de hockey professionnelles.
Au micro de Mario Langlois, la gardienne de but de l’équipe nationale canadienne, Ann-Renée Desbiens, met en perspective le tournoi amical qui mettra en vedette les Canadiennes Marie-Philip Poulin, Laura Stacey, Jillian Saulnier, ainsi que les Américaines Hilary Knight et Kendal Coyne au Centre 21.02 de l’Auditorium de Verdun.
Le but, bien sûr, est d’offrir une vitrine à ce qui pourrait devenir une ligue professionnelle féminine.
« L’Association des joueuses, on est environ une centaine de joueuses des équipes canadiennes, américaines et d’autres joueuses qui se sont joint à nous pour bâtir une ligue que l’on dit viable à long terme. Présentement, on trouve que l’on n’a pas ça, alors, on fait des tournées à quatre équipes de très haut niveau. »
La gardienne ne s’en cache pas, au-delà de ses médailles gagnées avec ses coéquipières aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde, elle caresse un rêve.
« Mon rêve, c’est d’avoir une ligue professionnelle de hockey féminin. J’adorerais avoir l’opportunité de jouer pour une équipe au Québec, il n’y a aucun doute là-dessus. Mais pouvoir voir les gens venir nous voir sur une base quotidienne, pas seulement à tous les quatre ans (JO), pas seulement aux Championnats du monde, à la télévision.
« Bâtir cette ligue pour avoir plus d’opportunités. On aimerait que les jeunes joueuses de hockey puissent rêver d’être des joueuses professionnelles, pas juste d’atteindre l’équipe nationale. »
Également au menu de l’entrevue, la perception de Desbiens de Marie-Philip Poulin, ainsi que les raisons pour lesquelles la gardienne avait fait une pause du hockey avant d’y revenir.
On l’écoute…