Après quelques jours de frappes aériennes sur l'Ukraine, Vladimir Poutine affirme ne pas prévoir d'autres offensives de ce type.
Le président russe a déclaré que dans «dans l'immédiat, il n'y a pas la nécessité de frappes massives» et qu'il y a pour l'instant d'autres objectifs.
Il estime faire actuellement «tout comme il faut» en Ukraine et il qualifie de «désagréable» ce qui s'y passe, mais il indique ne pas envisager d'élargir la mobilisation partielle décrétée en septembre.
Vladimir Poutine a par ailleurs déclaré ne pas voir «la nécessité» de pourparlers avec le président américain Joe Biden, qui cette semaine n'a pas exclu rencontrer son homologue russe.
Parallèlement, hier, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a fait une déclaration surprenante concernant une réplique à une attaque nucléaire russe sur l’Ukraine. Il a mentionné que l'Europe offrirait : «Une réponse militaire si puissante que l'armée russe sera anéantie».
Écoutez Ferry De Kerckhove discuter avec Philippe Cantin des menaces européennes en cas d'attaque nucléaire et de l'apaisement de Poutine.