L’ex-policier accusé de violence conjugale, David Ross évite la prison. Il aimerait enseigner à l'École nationale de police et son syndicat souhaite qu’il reprenne un poste de policier communautaire. Cette histoire banalise la violence envers les femmes?
« C’est une situation complexe. C’est une décision qui illustre les tensions qui existent dans le système de justice à l’égard des femmes qui sont victimes de violence. Quand un juge doit prononcer une peine, il ne peut regarder que l’intérêt de la victime. Il doit se pencher aussi sur les possibilités de réhabiliter la personne qui a plaidé coupable. Or, les victimes ont peur que l’homme soit remis en liberté. [...] Chez Juripop, on s'interroge quant à la cohérence que David Ross puisse devenir un policier communautaire. »
En juillet, l’ancien policier de la Ville de Trois-Rivières avait plaidé coupable à deux chefs d’accusation de harcèlement criminel envers deux ex-conjointes.
Malgré tout, il pourra bénéficier d’un sursis de sentence. C’est ce qu’a décidé le juge André Perreault au palais de justice de Montréal, la semaine dernière. Il évite donc une peine de prison de 11 mois.
Le quadragénaire devra se soumettre à une série de conditions à respecter durant une probation de trois ans. Par exemple : suivre une thérapie pour hommes violents dans un contexte conjugal.