L’avenir politique de Dominique Anglade au Parti libéral du Québec est incertain, comme en font foi des entretiens faits entre des libéraux et la journaliste de La Presse Canadienne, Jocelyne Richer.
Au cours des derniers jours, Mme Richer a mené des entrevues auprès d’une douzaine de membres ayant côtoyé de près la cheffe du PLQ, dont plusieurs ex-députés, des candidats défaits et une présidente d’association.
Quant au chroniqueur politique du 98.5, Philippe Léger, il pense que Mme Anglade n'a fait que gagné du temps au sortir des élections québécoises.
« C’est dévastateur comme article pour Dominique Anglade. On a de la misère à trouver une voie qu’elle peut emprunter pour demeurer cheffe du parti dans les prochains mois. Certes, elle a gagné du temps en gagnant dans sa circonscription et en étant à la tête de l’opposition officielle [à l’Assemblée nationale]. Néanmoins, c’est une traversée du désert qui s’annonce pour elle. »
Écoutez par ailleurs les commentaires de deux anciens libéraux, l'animatrice du 98.5 Nathalie Normandeau et l'analyste politique Sébastien Proulx, qui parle de la cheffe du parti.
« Malgré une campagne difficile, elle a sauvé les meubles. Elle a réussi à faire élire 21 députés, quand même. Elle a, d'une certaine façon, gagné son pari. Or, chez les francophones c'est la débandade totale. [...] Je pense que les carottes sont cuites pour Dominique Anglade, car la pression sur ses épaules est très forte. »