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Camp des Canadiens: la condition physique de Jonathan Drouin a été déterminante
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La prochaine saison des Canadiens de Montréal ne sera pas du gratin, tout le monde est d'accord là-dessus.
Quels sont les paramètres recherchés par l’organisation à l’aube de cette saison qui sera placée sous le signe de la reconstruction?
Le descripteur Martin McGuire, l’analyste Dany Dubé et l’animateur Mario Langlois en ont discuté aux Amateurs de sports et Martin McGuire a noté que les vétérans présents, mardi (Brendan Gallagher, David Savard, Jake Allen), ont refusé de parler d’objectifs.
« Tu écoutais parler Martin St-Louis, et ce qui m’a sauté aux oreilles, Martin St-Louis parle souvent en termes élogieux des joueurs qui ont des parcours pas habituels. (…) Ça m’a envoyé le message que l’entraîneur cherche des personnalités, des caractères, des joueurs qui cadrent avec la nouvelle philosophie de l’organisation. »
Cette approche a le mérite de ses défauts, si l’on puis dire, du moins, pour certains joueurs concernés.
« On commence à voir ce qu’ils veulent choisir comme type de caractères et d’individus et, forcément, on commence à voir ceux qu’ils veulent discarter », estime Martin McGuire.
Notamment, Jonathan Drouin.
« Quand il passe les deux tiers d’une pratique d’avantage numérique assis sur le banc à regarder les autres, le message est clair. Autant on semble savoir ce qu’on veut, autant on à l’air à savoir ce qu’on ne veut plus. »
Pour Mario Langlois, Drouin est l’artisan de son propre malheur.
« Quand j’ai entendu Martin St-Louis dire de Jonathan Drouin qu’il affichait du retard au niveau de sa condition physique... les carottes étaient cuites. C’est la job d’un professionnel, blessé, pas blessé, au niveau cardiovasculaire, d'arriver avec un niveau de condition physique acceptable. »