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L'inoubliable 4x100m d'Atlanta

«C'est fou, les gens m'en parlent encore» -Bruny Surin

«C'est fou, les gens m'en parlent encore» -Bruny Surin
Bruny Surin / 98.5 Sports/Jean-Sébatien Hammal
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Certains athlètes ont laissé une empreinte plus marquante que d’autres. C’est le cas de Bruny Surin : athlète titré, médaillé olympique et fondateur d’une fondation qui célèbre ses vingt ans cette année.

Au micro de Mario Langlois, l’ex-sprinteur qui a brillé sur toutes les pistes du monde a abordé tous les sujets.

La fondation

« Je veux que tout le monde parte de la même ligne, dit-il. C'est beaucoup de travail, mais ça me fait plaisir de redonner. Le sport m'a tellement donné.

« Je suis parti avec zéro. Avec zéro... Je regardais les Jeux olympiques et je voulais être comme mon idole (Carl Lewis). D’ailleurs, Les gens me disaient : « Tu rêves en couleurs. Sois réaliste. C’est impossible. Moi, ce sont tous des mots que j’entendais à l’âge de 17 ans. Mais ça a été une source de motivation supplémentaire. »

À cette époque, il recherchait des commanditaires partout, notamment à son dépanneur du coin. Avec son premier 500 $, il s’est acheté sa première paire de souliers de courses.

La médaille d’or au relais 4x100 à Atlanta

En réécoutant – pour une énième fois – la description de la victoire canadienne au relais 4x100 mètres des Jeux olympiques d’Atlanta, Surin a rappelé à quel point l’impact était encore grand aujourd’hui.

« On se regardait les quatre gars en rentrant dans le stade et on se disait « We're gonna kick butt ».

« C’est malade. Je revis… Je ne sais pas combien de fois… Je le connais par cœur. Quand je reçois le témoin de Glenroy Gilbert, je n’ai aucune idée de la position dont on était. Mais on était dans le couloir numéro 6 et les Américains étaient dans le 4. En tournant, dans mon champ de vision, il n’y a rien. En tournant, en donnant le témoin à Donovan, j’ai vu que les Américains n’étaient pas là. C’est là que j’ai levé les bras. Je savais tout de suite qu’on avait gagné. Et j’étais tellement pompé que je continuais à courir. »

98.5 Sports/Jean-Sébatien Hammal

Source: 98.5 Sports/Jean-Sébatien Hammal

Surin, Bailey, Gilbert et Robert Esmie ont ridiculisé les Américains chez eux devant les spectateurs médusés du stade olympique à Atlanta.

L'héritage

Une rencontre avec un amateur bien des années plus tard lui a permis de mesurer l’exploit d’antan. 

« Il m’a dit : « Je me rappelle où j’étais quand on a gagné ». Pas quand « tu as » gagné ou quand « vous » avez gagné. J’étais comme : « Oh my god.. ». Ce moment-là était un moment historique. Ce n’était pas juste quatre gars qui couraient. C’était le pays. C’était fou. Vingt-six ans plus tard, les gens m’en parlent encore. »

Et comment pourrait-on résumer Bruny Surin?

« Quand on parle de persévérance, c'est ça. Je suis reconnu pour être fou. À 17 ans, je disais que je courrais plus vite que mon idole Carl Lewis. Bruny n'était pas si fou que ça! »

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