Samedi matin, un article de La Presse révèle qu’une douzaine de prisonniers au Canada ont été transférés dans des prisons pour femmes, après s’être identifiés comme personne transgenre. Depuis cette nouvelle cohabitation, des femmes détenues auraient été terrorisées ou agressées sexuellement. Au micro d’Élisabeth Crête, Tristan Péloquin, le journaliste derrière l’article, donne les détails de ce sujet délicat.
D'après le journaliste, une directive officialisée en mai dernier est à l'origine de la situation.
«Il y a une directive du commissaire qui a été émise et qui indique qu'un détenu, homme ou femme, peut être placé dans le type d'établissement qui correspond le mieux à son identité ou son expression de genre, peu importe le sexe ou le marqueur dans son document d'identification.»
Le journaliste explique qu'actuellement, la seule chose qui puisse empêcher un tel transfert serait une préoccupation dominante au niveau de la sécurité. Selon les observations de Tristan Péloquin, le phénomène commence à prendre de l'ampleur, même si les cas demeurent anecdotiques.
Écoutez la suite de ses explications...