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Le journal Le Devoir a publié une enquête sur des gens qui vivent avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme qui se trouvent dans des résidences. Ces personnes ont des difficultés au quotidien et vivent avec des gens avec peu de formation.
La journaliste Stéphanie Vallet, qui a enquêté sur le grave manque de ressources pour des gens vulnérables, a donné une entrevue au micro de Paul Arcand.
En entretien avec l'animateur Luc Ferrandez, il parle des informations qu’elle a obtenues.
«Ce sont les employés et les propriétaires qui doivent les mettre en action au quotidien. [...] Ce n’est pas vrai que c’est du personnel formé pour travailler avec cette clientèle au quotidien.»
Selon ses dires, certains clients ont mangé des sandwiches moisis, des restants de pâtes réchauffées et collées dans les assiettes.
Par ailleurs, les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez ont débattu à propos de ce sujet à l'émission Puisqu’il faut se lever.
D’abord, l’animateur déplore la fermeture de certaines résidences en raison des manques de conditions de travail. Selon lui, c’est inadmissible parce qu’il croit que l’État a «abandonné».
Quant à Nathalie Normandeau, elle pense que la société «ne sait plus comment s’occuper de ses personnes vulnérables».
«Nous sommes arrivés au bout d'un modèle. Ça ne peut plus durer!»
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