Dans sa revue de presse, vendredi, l’animateur Paul Arcand traite notamment du premier débat télévisé de la campagne électorale qui a eu lieu entre les chefs des cinq principaux partis politiques du Québec, jeudi soir, à TVA.
« J’ai écouté le débat (le Face-à-Face 2022) jusqu’à la fin, un peu par obligation. D’abord, je n’aime pas la formule. Je comprends que c’est difficile d’avoir un débat à cinq personnes, mais c’est tellement segmenté, parce qu’on veut tout couvrir les sujets, qu’il n’y a pas de véritable échange. Ce qui amène les chefs à se lancer des flèches un peu préparées pour marquer des points. Dès que le débat semble donner quelque chose, on s’en va ailleurs. Les gens ont aussi décroché durant [l’exercice] en raison de la cacophonie. C’est désagréable quand les chefs parlent les uns par-dessus les autres. François Legault, qui était la cible, avait deux objectifs : ne pas se fâcher et ne pas faire de gaffe. »
Selon Paul Arcand, les chefs ont défendu leurs points de vue de manière globale.
Il rappelle que 34 pour cent des Québécois peuvent encore changer d’idée avant le scrutin du 3 octobre, selon de récents sondages.
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