Au micro de Mario Langlois, Pierre Gervais, ex-gérant d’équipement des Canadiens et d’Équipe Canada, a aussi parlé de la personnalité des entraîneurs qu’il a connus.
Pour qui aurait-il voulu défoncer des bandes?
Voici sa réponse...
«Jacques Demers, je l’ai bien aimé, parce que c’est un gros papa gâteau, mais dur en même temps. Quand il se fâchait, c’était quelque chose. [...] Un moment donné, il a pété une crise dans la salle vidéo et il a dit qu’on allait gagner la coupe. [...] Jacques était aimé des joueurs. Il pouvait être affable, gentil, s’informait d’eux et pouvait être pas mal ‘’tough’’.»
Personne n’est parfait. Or, Pierre Gervais croit que les entraineurs ont toujours une faille.
D’ailleurs, il n’est pas passé par quatre chemins pour s’exprimer au sujet de Ken Hitchcock et Mike Babcock avec qui il a travaillé avec Équipe Canada à divers événements.
«J’ai deux coachs pour qui je n’aurais jamais joué. Depuis que j’étais avec le Canadien et ce n’était pas avec le CH, mais plutôt avec Équipe Canada: Ken Hitchcock et Mike Babcock. Ils sont deux gars très connaissants, mais plus gros que la ''game'', plus gros que l’équipe, imbus d’eux-mêmes. Ça, je n’en ai jamais vu à Montréal. À Montréal, ça n’aurait pas passé.»
Gervais a aussi raconté une anecdote impliquant Mike Babcock et Sidney Crosby. Il était également question de Ken Hitchcock.
«Mike Babcock, à cause de sa façon d’être un peu condescendant. Sur le banc aux Jeux olympiques, je l’ai déjà vu donner un char de … à Sidney Crosby. Ça m’a tellement surpris, il était quasiment le meilleur joueur au monde.»
«Ken Hitchcock était pareil. Il n’était pas agréable. C’est tout. C’est hockey, hockey, hockey. Lui, ta femme peut accoucher le matin et il s’en sacre! Tu joues au hockey le soir!»