L’achat de biens sur Internet ne cesse de croître, surtout depuis le début de la pandémie de COVID-19, qui a grandement limité les déplacements des consommateurs dans les magasins. Quels sont les impacts de cette hausse de la consommation en ligne? Écoutez le directeur général du Conseil québécois du commerce du détail, Jean-Guy Côté, qui parle des effets sur les villes et l’environnement.
Dans un texte de la journaliste Nathalie Collard, publié pour le quotidien La Presse, on apprend que les achats en ligne réalisés par les adultes québécois en 2021 correspondent à 16,1 milliards de dollars (selon une étude sur le commerce électronique Netendances). C’est une hausse de 30 % par rapport à 2019. Environ 48 % de ces achats avaient été faits sur le site web appartenant au géant Amazon.
Évidemment, cette multitude de produits achetés sur Internet laisse imaginer une armée de camions et d’autres véhicules livrant des colis partout au Québec, créant de la pollution de l’air, une surutilisation du carton et des plastiques, etc.
« Concernant le transport, on se pose des questions. Évidemment, le commerce en ligne ne disparaîtra pas. Il est clair qu’on devra affronter certaines conséquences. Une des solutions : l’utilisation de points de chute pour acquérir le bien acheté. Cela limite l’usage des camions. […] On peut aussi faire appel à la livraison écologique, à savoir en vélo ou à pied. [...] Certains membres font des emballages avec du carton recyclé. Chose certaine, on peut en faire plus. »