Le raz de marée signé Pierre Poilievre est sur toutes les lèvres des chroniqueurs de politique, lundi matin.
Au Québec, l'accession sans équivoque du nouveau chef des conservateurs au Canada est vue comme une porte fermée au nez de Jean Charest.
« Pas à ce point-là... 72 comtés sur 78 au Québec, une défaite qui fait mal », résumait le chroniqueur du 98.5, Jonathan Trudeau, quand Paul Arcand lui a demandé si Jean Charest avait vu venir une telle uninimité chez les membres à travers le Canada.
« Dans l'analyse, il n'y a rien qui peut battre le fait que c'était juste une vague trop forte. »
Un coup de pouce pour Éric Duhaime?
Lundi matin, on se demandait aussi si l'entrée triomphale de Poilievre pouvait avoir un impact sur la campagne au Québec et l'élan du conservateur Éric Duhaime.
« Est-ce que François Legault doit s'en inquiéter outre mesure, j'ai envie de dire oui et non », déclarait Jonathan Trudeau.
« Poilievre, c'est une course à la chefferie qu'il a gagnée et non pas une élection générale. Il y avait un concentré idéologique dans les gens qu'il courtisait alors que Éric Duhaime. Oui, il a sa base, mais il reste qu'il doit ratisser large dans l'électorat (...) Il ne faut pas voir la vague qui a porté Pierre Poilievre à la tête du PC comme étant un gage de résultats éclatants pour Éric Duhaime.