Québec solidaire veut aller chercher annuellement plus de deux milliards et demi de dollars de revenus supplémentaires dans la poche des citoyens plus riches.
Le parti compte imposer un impôt sur la succession et un impôt supplémentaire sur ce qu'il considère comme de grandes fortunes, soit un actif net de plus d'un million de dollars.
Le chef de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a dit qu'il ne craignait pas que l'impôt sur la succession nuise aux sièges sociaux au Québec.
Pour le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween, ces nouvelles propositions contiennent des failles importantes. Il a d'ailleurs abordé les propositions du parti et les importantes zones grises qu'il constate en compagnie de l'économiste et politologue, mais surtout candidat solidaire, Simon Tremblay-Pepin, au micro de Patrick Lagacé.
Pierre-Yves en profite pour soumettre ses propres propositions «constructives» par la même occasion :
- Plafonner l’exemption de gain en capital sur résidence principale.
- Jouer avec le taux d’inclusion du gain en capital.
- Stopper le mécanisme de multiplication de l’exonération de gain en capital pour les actions admissibles de petite entreprise, qui permet à des entrepreneurs d’éviter des millions de $ en impôts, en fractionnant les bénéficiaires de la vente.