Le climat n’est pas rose en ce début de campagne électorale. Jeudi, les différents chefs des partis politiques ont été aux prises avec le sujet de l’heure : la violence verbale envers les politiciens.
La députée libérale Marwah Rizqy, qui a été victime de menaces de mort, a affirmé jeudi qu’Éric Duhaime canalise la haine et qu’il est responsable du climat toxique qui règne dans la campagne.
Selon le chroniqueur politique, Jonathan Trudeau, le chef conservateur n’est pas directement responsable de la violence qui teinte la campagne électorale québécoise, mais il mest responsable de calmer le jeu.
« Sans grande surprise, Éric Duhaime s’est retrouvé au centre de l’attention, notamment après avoir été visé par la députée Marwah Rizqy. Est-ce que les propos de cette dernière étaient justifiés? Oui, mais avec des nuances. Duhaime n’encourage pas directement la violence. Ce serait irresponsable de l’associer aux propos et gestes haineux. Devrait-il faire un examen de conscience? Oui. Depuis deux ans, son parti a réussi à monter à la vitesse grand V en canalisant, en rassemblant les conspirationnistes, les personnes anti-vaccin… Il a non seulement fédéré ces gens, il les a titillés et motivés. Duhaime consolide sa base, mais il aura visiblement de la difficulté à ratisser plus large. »
Le chroniqueur cite un récent sondage mené par Mainstreet Research qui indique que le chef conservateur à perdu quatre points dans les intentions de vote des Québécois, en quatre jours.