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La Série du siècle a 50 ans

«On n'égalera jamais ça» -Yvan Cournoyer

«On n'égalera jamais ça» -Yvan Cournoyer
Les joueurs du Canada lors du premier match en Union soviétique. / Getty Images
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La Série du siècle a 50 ans cette année. En dépit des cinq décennies écoulées depuis, tous ceux qui ont vu ces matchs de hockey en direct s’en souviennent comme si c’était hier.

Yvan Cournoyer aussi... Lui, en plus, il était sur la patinoire.

Au micro de l’animateur Mario Langlois, à l'émission Les Amateurs de sports, l’ancien ailier du Canadien de Montréal, qui a été un élément important durant cette série disputée au Canada et en Union soviétique, revit le moment.

Il se souvient bien des célébrations qui ont suivi le but gagnant de Paul Henderson quand ce dernier lui a sauté – littéralement – dans les bras.

« Il m’a dit: « Yvan, je pensais que je t’avais cassé le dos. » Je lui ai dit: « Pas de problème, Paul. Tu es moins pesant qu’une coupe Stanley. » 

Phil Esposito a inscrit le quatrième but du Canada, Cournoyer a inscrit le cinquième et Henderson a complété le travail lors de ce huitième et dernier match.

« J’étais exténué. Quand la rondelle est en arrière du but, j’étais trop loin de mon banc. J’étais trop fatigué. C’est là que le Russe a lancé la rondelle autour de la bande, que j’ai intercepté la rondelle pour passer à Paul Henderson. Il est tombé, il est revenu et c’est là que le but a été compté. »

Cournoyer admet que la magie ne s’est jamais démentie entre les membres de cette équipe.

« C’était une série incroyable. Ç’est pour ça qu’on en parle encore après 50 ans. Cette série… On n’égalera jamais ça. »

L’attaquant admet que les joueurs voulaient disputer la série, même si l’argent n’était pas au rendez-vous.

« On l’a joué parce qu’on voulait représenter notre pays. Et je crois que c’était la première fois qu’il y avait une interaction entre la Russie et les joueurs de la Ligue nationale. Tout le monde pensait que les Russes n’étaient pas bons… On a su après la série que plusieurs joueurs auraient pu faire la Ligue nationale. »

Outre le but gagnant d’Henderson, quels furent les moments cruciaux?

« La partie qu’il fallait gagner, c’était la deuxième, à Toronto. On venait de se faire battre 7-3 au Forum et si on avait perdu cette partie, on aurait eu de la difficulté à revenir. »

Néanmoins, le Canada s’est retrouvé en Russie dans la position peu favorable de remporter les trois derniers matchs sur l’autre continent.

« Je pense qu’on est habitués dans les séries éliminatoires de jouer sept parties. Eux, aux Olympiques, ils étaient habitués à avoir une équipe différente. »

On écoute Yvan Cournoyer...

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