Les Alouettes ont échangé Vernon Adams fils, mercredi, le quart-arrière qui a été le visage de l'organisation depuis quelques années.
Le départ d’Adams pour les Lions de la Colombie-Britannique confirme, comme s’il en était besoin, que le vétéran Trevor Harris est bel et bien l’homme de confiance du directeur gérant/entraîneur Danny Maciocia.
Ne craint-il pas une blessure à Harris, si l’on tient compte des quarts substituts Dominique Davis et Davis Alexander? Les Alouettes prennent-ils un gros risque, a demandé l’animateur Mario Langlois?
« Un gros risque? Premièrement, on est très confiant avec Dominique Davis et Davis Alexander, le jeune quart-arrière qui a joué lors des deux matchs hors concours, qui a bien performé… C’est quelqu’un qu’on peut presque dire que c’est l’avenir de l’organisation. »
Être le quart d’avenir, c’est une chose. Le prouver sur le terrain, c’est est une autre. Et jusqu’ici, Alexander n’a pas encore pris part à un match de la saison régulière. Qu’est-ce qui rend Maciocia si confiant?
« La façon dont il se prépare. Il se trouve toujours au bureau à 6h du matin. Il quitte à six heures le soir. Il pratique comme un vrai professionnel. Comme un vétéran. Quand on regarde les deux matchs hors concours, c’était deux matchs qu’on perdait au quatrième quart et il a été capable d’aller chercher un touché lors des deux matchs.
« On aime la façon dont il compétitionne tous les jours à l’entraînement. C’est un jeune de 23 ans, mais il a la maturité d’un vétéran de quatre ou cinq ans dans la ligue. Ça nous inspire. Ça me rappelle un jeune quart-arrière qui se nommait Ricky Ray. »