Le bureau du comté de Marquette occupé par le député libéral provincial Enrico Ciccone a été vandalisé.
Plusieurs ordinateurs ont été volés. D’ailleurs, une enquête policière a été ouverte pour suivre le dossier.
Cet incident arrive, alors qu’il n’y a pas très longtemps, l’ex-hockeyeur maintenant politicien avait reçu des menaces et a été victime d’intimidation.
Ciccone a donné une entrevue au micro de Luc Ferrandez. Il est bouleversé par la situation.
«J’ai énormément de peine parce que je me dis qu’il y a peut-être des documents qui sont sortis. [...] Je me sens énormément coupable que ça soit arrivé. [...] J’espère qu’il n’y aura pas de dommage.»
Des cartables barrés, des ordinateurs, un serveur de caméra vidéo et d'autres documents ont été volés.
Le politicien raconte avoir reçu un appel d’une employée en panique. Il a donné une description de la situation.
«Tout a été volé. Le mur mitoyen avait été défoncé. Le gyproc est défoncé. Je suis arrivé au bureau et on a constaté la situation. On a immédiatement appelé la police et la Sûreté du Québec, la sécurité de l’Assemblée nationale. Après ça, on a découvert qu’il y avait du sang sur les classeurs et l’enquête a changé de vitesse.»
Lors de cette entrevue, il était aussi question de la sécurité des politiciens et des membres de leur personnel.
«On dirait que la façon de faire est mise sur la place publique. Ça entraîne ce genre de propos-là [des menaces]. Il y a des gens qui vont prendre des libertés. [...] Aujourd’hui, on voit qu’il y a beaucoup de violence mentale aussi. [...] Je ne veux pas dramatiser la chose. J’ai énormément d’inquiétude pour mes employés. C’est pour ça qu’ils sont en télétravail jusqu’à nouvel ordre.»
La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, a d'ailleurs réagi à ce crime par le biais de sa page Twitter.