Le gouvernement Legault a récemment indiqué qu’il désire ajouter 450 agents au Service de police de la Ville de Montréal d’ici cinq ans. Est-ce que cet objectif est réaliste? Est-ce que la profession est toujours aussi attrayante? Écoutez deux anciens policiers, André Gélinas et Alexandre Lapointe.
La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a en effet affirmé samedi que Québec veut augmenter de 450 le nombre net de policiers. Pour y parvenir, le gouvernement investit notamment 250 millions de dollars en cinq ans. Est-ce que ces nouveaux effectifs peuvent changer ce climat de violence à Montréal? Précisons que 1600 policiers seront admissibles à la retraite d’ici la fin 2026.
De plus, il y a eu 152 départs au SPVM depuis janvier 2022, dont 42 démissions.
« Manifestement, il y a de l’insatisfaction au sein du SPVM, par rapport au cadre d’emploi. C’est difficile à Montréal actuellement. C’est une question d’ambiance, de leadership politique. Des policiers se découragent et décident d’aller sous des cieux plus cléments. Depuis quelques années, l’administration municipale est un gros irritant… »
« J’ai quitté la police, car je voulais aider les gens. Mais, je m’y sentais ciblé. On est constamment filmés et jugés à propos d’un événement. J’ai vécu [différentes expériences]. Généralement, on n’a pas de soutien de nos supérieurs et du public. »