Le Parti québécois (PQ) promet d’aider les gens à acheter un véhicule électrique en forçant la main des concessionnaires. Écoutez le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween, qui juge pertinente la proposition du chef Paul St-Pierre Plamondon.
« Tant que l’État ne sera pas plus sévère avec l’industrie automobile, on n’obtiendra pas cette priorité recherchée. Par exemple : dans l’état financier de Volkswagen, pour la division Audi, l’accessible VUS Q4 e-tron, est envoyé à 39 % en Europe et à 14 % en Amérique du Nord. La compagnie fait des choix éditoriaux. […] En amont, les constructeurs ne sont pas pressés de fabriquer des voitures électriques. Pourquoi? C’est moins rentable. Ensuite, il y a encore des acheteurs de voitures à essence. Finalement, personne ne force les constructeurs à produire plus de véhicules électriques. Donc, la proposition du PQ est bonne. »
La promesse électorale du PQ s’inscrit dans une volonté d’atteindre la cible de 45 % de réduction des gaz à effet de serre par rapport au niveau de 2010, d’ici 2030.
Ainsi, le PQ investira 3 milliards par année pendant sept ans s’il est au pouvoir, à compter d’octobre. Le parti imposerait à l’industrie automobile l’obligation d’offrir un marché composé de 50 % de véhicules électriques aussitôt qu’en 2025. Le taux serait de 75 % dès 2027.