Un Québécois moyen consommerait environ deux fois et demie plus d’eau que la quantité nécessaire au confort évaluée par l’Organisation mondiale de la santé publique, comme le révèle un article paru dans Le Devoir. Cette surconsommation mène un grand nombre de municipalités à craindre pour leur capacité à s’approvisionner en eau. En réaction à cette situation, certaines villes choisissent d'encadrer plus sévèrement les promoteurs immobiliers.
Au micro de Luc Ferrandez, le journaliste du Devoir Ulysse Bergeron explique l’effet de la densification urbaine sur l'approvisionnement en eau.
«L’impact sur la demande c’est facile à évaluer parce qu'on sait à quel point la population va augmenter. Ce que l’on ne calcule pas c’est l’impact de ces constructions-là, donc l’impact que va avoir le retrait du territoire en question.»
Le journaliste soutient que les constructions impliquent souvent de couper des arbres, assécher des milieux humides ou empiéter sur des terres agricoles. Il explique que ces environnements ont un rôle important, car ils permettent de capter, de filtrer et de purifier l'eau, ce qui contribue au renflouement des réserves.
Écoutez la suite de son entrevue...