En ce début de campagne électorale québécoises, les partis politiques tentent de prouver aux citoyens qu’ils offrent le meilleur programme financier. Si les stratégies envisagées par les conservateurs étaient déjà connues, celles des libéraux et de la CAQ ont maintenant été précisées. Baisses d'impôt et montants forfaitaires pour certaines personnes sont notamment au programme. Est-ce la bonne approche?
C’est la question que pose Paul Arcand aux commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Là où le bât blesse, c'est la diminution des impôts. Les deux premiers paliers d'impositions seraient en baisse donc tout le monde en bénéficierait. L’enrichissement des plus riches est palpable et l'argent coule à flots pour ces catégories-là. Quelle erreur magistrale!»
Selon le commissaire, il s'agit d'un manque de coeur, car «de l'autre côté du spectre, ça n'a jamais autant souffert».
Ce dernier est toutefois en accord avec la remise d'un chèque pour contrer l'inflation destiné aux personnes qui font 50 000 $ et moins. Luc Ferrandez indique que les travailleurs qui gagnent un salaire plus élevé que ce montant ont majoritairement bénéficié d'une augmentation plus grande que l'inflation de 7 %. Il donne l’exemple de ceux qui travaillent en construction ou en service informatique.
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