Le propriétaire minoritaire des Alouettes, Gary Stern, a quitté, lundi, son poste au sein du conseil des gouverneurs de la Ligue canadienne de football et celui de chef de la direction de la formation montréalaise.
Au micro de Mario Langlois aux Amateurs de sports, le président de l’équipe Mario Cecchini brosse le portrait de la situation de l’équipe.
À priori, Cecchini est-il surpris de ce départ soudain?
« Je l’ai appris ce matin, par l’actionnaire majoritaire qui désirait maintenant ne plus être représenté par l’actionnaire minoritaire qui est Gary Stern, mais plutôt d’avoir des communications directes avec eux. Possiblement qu’ils vont nommer un autre représentant sous peu. On va avoir d’autres rencontres. »
Les Alouettes sont majoritairement (75 %) la propriété de la succession de Sid Spiegel, décédé l’an dernier, qui était le beau-père de Stern. Ce dernier détient les autres 25 % des parts de l’équipe.
« Est-ce que je suis surpris? Oui et non. Gary avait parlé souvent comment allait se jouer la situation avec la succession (majoritaire) depuis le décès très malheureux de Monsieur Spiegel. Lui, il était en contact avec eux tout le temps. Il y avait peut-être un élément de qui achète qui? Ça fait plus de 16 mois que Monsieur Spiegel est décédé. C’est surprenant, mais pas tant que ça. C’est plus le timing qui m’a surpris à ce point de l’année et de la saison… »
Stern est un homme impatient qui ne se gênait pas pour donner son opinion sur ses réseaux sociaux. Est-ce qu’il y avait une bonne entente entre lui et Cecchini?
« C’est lui qui m’a embauché. On n’avait pas le même style de communications, disons ça comme ça, mais on avait une façon de communiquer, de façon que les deux, on savait où l’autre se tenait, où l’opinion de l’autre était. Et on trouvait la façon de faire avancer le club. »
Le président dit que personne n’a débouché le champagne à l’annonce du départ de Gary Stern et il relativise le geste.
« Il faut comprendre que dans beaucoup d’autres villes de la Ligue canadienne, un changement de gouverneur au sein d’un actionnariat qui est multiple, ça arrive régulièrement. C’est seulement un changement de gouverneur au sein d’un actionnariat qui reste identique. »
Donc, est-ce que l’équipe est à vendre?
« Je ne disais pas ça. Je ne parlerai pas pour eux. Peut-être qu’ils vont décider en ce sens-là, mais ce ne sont pas les indications que j’ai eues ce matin. »