Le dossier du financement de la police à Montréal par Québec fait réagir. Comme l’a mentionné Paul Arcand dans sa Revue de presse, plusieurs doutes émanent sur la gestion de cet argent.
Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, a donné une entrevue à l’émission Puisqu’il faut se lever.
Elle a mentionné faire confiance à l’administration Plante. Les différentes équipes politiques ont, bien entendu, comme objectif de renforcer le sentiment de sécurité.
Une solution proposée par les partis d’opposition à Québec est d’augmenter l’effectif policier à Montréal. Par contre, il semble difficile de matérialiser cette idée.
«Tu as beau afficher le poste, si personne n’applique, ça ne donne rien!»
«Même si on donnait un milliard $, on ne peut pas avoir 500 policiers qui apparaissent du jour au lendemain.»
Le président de la Fraternité des policiers et des policières de Montréal, Yves Francoeur, a lui aussi participé à la discussion.
Il a d’ailleurs confirmé que le SPVM a reçu cinq nouvelles démissions et douze nouveaux membres à la retraite, 17 départs pour une embauche de 20 personnes.
Selon lui, les conditions de travail ne semblent pas être les meilleures pour attirer de nouveaux effectifs policiers.
«On n’en voit pas la couleur sur le terrain. Nos policiers ont toujours la même chose. Manque de ressources, temps supplémentaire obligatoire, impossibilité de prendre des congés flottants… Il va encore avoir une facture importante pour la Ville au mois de novembre parce que nos policiers, faute de personnel, n’auront pas été capables de prendre leur congé annuel.»