Jeudi, le 16 juin. Dernier jeu du match. David Côté rate le botté de précision qui aurait donné la victoire aux Alouettes de Montréal contre Toronto. Samedi, le 20 août. Situation similaire contre Hamilton. Cette fois, Côté fait mouche. Et de beaucoup plus loin.
Il faut avoir les nerfs solides quand on est un botteur dans la Ligue canadienne de football...
Au micro de Yanick Bouchard, aux Amateurs de Sports, Côté a expliqué comment il se sentait avant de frapper le ballon sur 48 verges pour le triomphe des siens.
« Étonnamment, je n’étais pas vraiment stressé. Ce travail-là, tu n’as pas le choix de gérer tes émotions, le stress et tout, sinon, ça peut déraper assez vite.
« Je n’étais pas trop stressé. J’étais quand même confiant en mes moyens. J’avais une bonne partie depuis le début du match. Ça allait bien. J’étais dans ma zone. J’ai pu vraiment me concentrer. Les bruits de foule, je les entendais comme en écho. J’étais concentré sur ma technique et ça s’est bien passé.
« Je savais que c’était un botté important. J’ai suivi le match comme tout le monde, mais il n’y avait pas autant de stress que les gens pouvaient penser. »
On l’écoute…