Ce ne fut pas une victoire facile pour les Alouettes de Montréal contre le Rouge et Noir d’Ottawa, mais la troupe de Danny Maciocia a réussi à résister à la tentative de remontée de son adversaire. Heureusement pour les Oiseaux, la victoire de jeudi soir met un terme à une séance de défaites.
Le chroniqueur de football Bruno Heppell était au micro de Yanick Bouchard pour commenter la prestation de son équipe. Selon lui, ce gain permettra aux Alouettes de continuer à s’améliorer.
«Ça n’a pas été facile, mais c’est une victoire. Aucune équipe n’est assez bonne pour ne pas être satisfaite de la victoire, peu importe la manière qu’elle a été gagnée. On avait tellement besoin de sortir de là avec une victoire. La façon dont ça s’est passé, ça va être rassembleur et comme ce ne fut pas parfait, ça va permettre aux entraîneurs d’être encore très critiques et d’apporter des ajustements en séance vidéo. On a vu de belles choses, mais il y a encore des éléments qui doivent être améliorés.»
Par contre, Bruno déplore la performance difficile du retourneur Chandler Worthy qui a échappé le ballon à trois reprises. De plus, il pense que la défensive de Montréal aurait dû fermer le match plus tôt et éviter de permettre à l’adversaire de tenter une remontée.
Sur une note plus positive, Heppell a souligné le bon rendement du quart-arrière Trevor Harris: aucune interception, plus de 80% de passes complétées, deux passes de touché et plus de 300 verges à la passe.
«Il a plus que fait le travail. Les statistiques que tu as mentionnées, ce sont des statistiques exceptionnelles! Normalement, un bon taux de réussite à la passe est autour des 70%. Jeudi, c’est plus de 80% de passes complétées! Et s’il joue comme ça, et ça, c’est le Trevor Harris que j’affectionne, c’est celui pour lequel je disais qu’il devait être le partant depuis le début de la saison, c’est celui que j’ai vu le plus souvent. Il faut qu’il se rappelle de la zone dans laquelle il était et il faut qu’il y reste. S’il fait ça, offensivement, les Alouettes vont devenir une équipe dangereuse. [...] On a fait de longs jeux, mais on a été capables d’établir de bonnes séquences de huit à neuf jeux mis sur pied par Trevor Harris.»
Le collaborateur a aussi voulu vanter le travail d’Anthony Calvillo qui appelle les jeux à l’attaque. On l’écoute…