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Le pire de la pandémie est derrière, mais les conséquences demeurent
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Même si le pire de la COVID-19 et les mesures sanitaires sont derrière nous, la pandémie laisse encore des traces. La santé mentale des Canadiens s’est dégradée dans toutes les catégories d'âge selon ce que révèlent Statistique Canada.
Au cours des confinements, les problèmes de couples, de ruptures ou les sérieuses remises en question se sont exacerbés pour une grande partie de la population.
Au micro de Patrick Lagacé, la psychologue et chargée de cours à l’Université de Montréal, Isabelle Boyer, abordait le tout, soulignant que depuis le retour au travail en présentiel, de plus en plus de gens se retrouvent en «burn out» et recherchent de l'aide qui est bien souvent difficile à trouver chez les professionnels.
La conciliation travail-famille en prend d'ailleurs pour son rhume alors qu'après avoir passé beaucoup de temps avec leurs enfants, confinement oblige, les parents retournent dans le brouhaha du quotidien.
Et les jeunes ne sont pas épargnés. Même si le Québec est la province qui s’en sort le mieux, la santé mentale de ses résidents, particulièrement les jeunes, inquiète. La sonnette d'alarme se fait entendre.
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