Le directeur national de la santé publique du Québec, le Dr Luc Boileau, a confirmé la fin du port du masque dans la plupart des lieux publics. Il y avait eu des reports à la mi-avril et au début du mois de mai.
La Dre Catherine Hankins, professeure en santé publique et en santé des populations à l'Université McGill, a donné ses explications à ce sujet au micro de Patrick Lagacé.
Est-ce que cette décision se défend?
«Il faut regarder le port du masque, c’est vraiment un moindre mal. C’est une mesure facile à appliquer. Ça fait 21 mois qu’on le fait et on le fait bien. Alors, je pense que c’est bien qu'il y ait des endroits où on va continuer à obliger le port du masque, donc dans les transports en commun, où c’est très difficile de gérer les distances, dans les établissements de la santé, les cliniques médicales, les CHSLD, quand il y a des éclosions ou quand il y a des personnes vulnérables. On veut aussi protéger le personnel de la santé.»
Elle mentionne aussi que la population doit agir d'une certaine manière quant à la levée du port du couvre-visage du 14 mai prochain.
«C’est important de respecter le choix de ceux et celles qui vont continuer à le porter en public ainsi que ceux qui décident de ne plus le porter selon les consignes du gouvernement.»