Une recherche a démontré que 35% des personnes fréquentant les parcs de Montréal, la nuit, étaient des jeunes.
Au micro de Patrick Lagacé, la chercheuse en études urbaines et directrice de l’organisme Respire, Nathalie Boucher, a expliqué que la plupart de ces jeunes n'y vont pas pour poser des gestes illégaux, mais bien pour discuter, passer du temps avec leurs amis et «chiller».
«On a vraiment défini le mot «chiller» comme une disposition. T’es là et t’attend qu’il y ait peut-être quelque chose qui se passe.»
Cependant, ces jeunes sont victimes de discriminations lorsqu’ils fréquentent ces lieux de soir. La chercheuse explique que certains citoyens appellent la police lorsqu’ils voient des rassemblements d’adolescents dans les parcs et que ça se répercute comme un moyen de discriminations.
Selon elle, il y a un vrai manque d’intérêt pour une ville bienveillante envers les jeunes la nuit.