Le variant britannique pourrait faire des ravages au cours du printemps dans la grande région métropolitaine.
C’est ce que révèlent les projections de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Selon ces experts, le variant britannique pourrait devenir la souche prédominante du coronavirus au cours du printemps
Ce faisant, le nombre de nouveaux cas quotidiens de la COVID-19 pourrait doubler, voire même tripler dans le Grand Montréal d'ici un à deux mois.
L'INSPQ souligne aussi qu'un retard de quelques semaines dans la vaccination et une hausse des contacts dans la population pourraient provoquer une augmentation substantielle des cas, des hospitalisations et des décès.
«Si on est dans une situation d'adhésion forte (aux mesures sanitaires), on serait en bas des 800 cas par jour. Tandis que si on est dans une situation d'adhésion moyenne, les cas peuvent augmenter assez rapidement avec une pente qui peut ressembler à ce qu’on a vu dans le Grand Montréal pendant le mois de décembre. Augmenter de deux à trois fois le chiffre qu’on voit maintenant»