Le duo Pfizer-BioNtech livrera au Canada 50 pour cent moins de doses de vaccine contre la COVID-19 que ce qui était prévu, au cours des quatre prochaines semaines.
La compagnie pharmaceutique prétend que ces retards sont imputables à l'agrandissement de ses sites de production.
Le professeur titulaire à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, Benoît Mâsse, a indiqué que la vaccination sera retardée dans les résidences privées pour les aînés. Celle-ci devait commencer normalement à la mi-janvier. Seulement 90 000 sur 300 000 personnes sont vaccinées.
«Le gouvernement du Québec aura des choix à faire, à propos de ses priorités. Ça ne peut tomber à un plus mauvais moment. Or, on attend des résultats de la part de la compagnie Johnson & Johnson d’ici la fin janvier… Il y a de l'espoir, malgré la mauvaise nouvelle concernant Pfizer.»
Au début février, Ottawa attendait 90 000 doses de la part de Pfizer-BioNtech. L’entreprise ne pourra qu’en fournir 39 000.
Le major général Dany Fortin, responsable de la distribution des doses au pays, détaille les impacts qu'auront ces délais: «Les impacts seront surtout notables dans la seconde semaine. À compter de la mi-février, les quantités livrées devraient augmenter de manière considérable.»