Enthousiaste après avoir vu le parcours des Canadiens de Montréal cet été et les acquisitions du directeur général Marc Bergevin cet automne, Corey Perry était bien heureux du pacte d'une saison et 750 000 $ américains qu’il a conclu avec l’équipe montréalaise lundi.
Celui qui a grandi à New Liskeard au nord de l'Ontario a salué son arrivée à Montréal avec un petit message en français, pour les amateurs.
«J'ai toujours voulu jouer pour une équipe canadienne. Le Canadien était mon équipe préférée quand j'étais petit. J'ai hâte de commencer ce nouveau chapitre.»
Perry est bien conscient qu’il n’obtiendra pas de passe-droit et qu’il devra faire ses preuves afin de mériter une place dans l’alignement de Claude Julien.
Le vétéran est toutefois confiant de faire sa place.
«Je vais devoir faire mes preuves, me battre pour être un joueur régulier. C'est mon objectif. Si ça ne fonctionne pas, je vais encaisser le coup et continuer à travailler.»
L’attaquant a d’ailleurs déjà évolué sous les ordres de Claude Julien sur la scène internationale.
«Julien m'a dirigé quelques fois aux Olympiques et à la Coupe du monde. Je sais quel type de personne et d'entraîneur il est. C'est excitant.»
Perry, qui a la réputation d’être un dur sur la patinoire, pourra assurément aider les petits joueurs rapides sur la deuxième vague de l’avantage numérique.
Il pourra aussi apporter plus de profondeur dans la formation au cours de cette saison, en cas de blessures ou de contagion à la COVID-19.