Dans tout le débat entourant l'utilisation ou l'absence du français dans les commerces de Montréal, particulièrement du centre-ville, l’entrepreneur et copropriétaire du Beachclub, Olivier Primeau, défend son choix d’utiliser l’anglais pour les affaires.
Il dit se réserver l'option de choisir des noms anglais aux commerces ou aux bannières qu'il crée et estime que le gouvernement n'a pas à s'en mêler.
Il était en entrevue, mardi matin, au micro de Paul Arcand.
« Je suis un grand défenseur de la langue française (...) J'ai dû apprendre l'anglais extrêmement rapidement avec ma nouvelle occupation, avec le Beachclub, j'ai compris très rapidement que sans l'anglais, je n'allais pas aller loin. C'est 100% marketing pour nous. J'ai toujours eu la vision de commencer toutes mes entreprises au Québec, mais j'ai une vision mondiale pour tous mes produits. Ce n'est pas en s'attaquant à des noms de restaurant ou des slogans de boisson qu'on va régler le problème du français au Québec. »