Selon le docteur Charles Morin, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la médecine comportementale du sommeil, il est normal que votre sommeil soit perturbé par les inquiétudes suscitées en raison de la pandémie du coronavirus.
Au micro de Paul Arcand, le professeur à l'École de psychologie de l'Université Laval a également souligné que la crise actuelle peut amplifier les problèmes de sommeil de ceux et celles qui en avaient déjà.
Selon le spécialiste, il est impératif de bien dormir, surtout en temps de crise, car cela peut affecter de façon négative notre façon de faire face justement aux aléas et aux chamboulements constants générés par le COVID-19 dans notre quotidien.
Tout comme la nutrition et l’activité physique, le sommeil est l’un des trois piliers qui assurent une bonne santé.
«C’est important d’accorder la priorité qui revient au sommeil. Le sommeil, c’est souvent le parent pauvre des bonnes habitudes. On le prend un peu pour acquis jusqu’au moment où on a des problèmes»
«Réservez un bloc de temps de 7-8 heures par nuit pour le sommeil. Continuez les gestes qui synchronisent votre rythme de veille et sommeil : heures de levée et coucher régulières, repas pris aux mêmes heures, activité physique, etc. C’est important de se tenir informé au sujet de la pandémie, mais pas juste avant d’aller au lit. Et encore moins d’apporter son cellulaire ou sa tablette au lit. Car cet endroit va devenir associé au stress et l’anxiété. Il faut éviter les activités physiques trop intenses près de l’heure du coucher, car ça retarde l’endormissement»
Pour plus d'informations, consultez le site web «DORMEZ LÀ-DESSUS!»