Âgé de 43 ans, Tiger Woods a remporté son 15e titre du Grand Chelem. Une victoire impensable il y a encore quelques mois, car l’Américain revient de loin…
Tiger Woods a subi quatre opérations du dos entre 2014 et 2017. Il a aussi dû faire face à plusieurs déboires judiciaires.
Rappelons qu’en 2009, les médias ont révélé ses nombreuses infidélités conjugales. Les années souvantes ont été douloureuses pour l'homme et l'athlète.
Puis, en 2017, il est arrêté par la police : Woods est alors endormi au volant, visiblement sous l'emprise de médicaments et d'antidépresseurs.
La remontée
L'ancien roi du golf a désormais retrouvé sa place au sommet. En 18 mois, il est parti de la 668e place pour remonter au 12e rang du classement mondial.
«Le Tiger Woods qu’on a vu ce week-end, c’est celui qu’on a vu par le passé. Il ne faut pas oublier qu’il a performé de la sorte à maintes reprises. Dimanche, il était extrêmement concentré. Son langage corporel laissait comprendre qu’il était en mission. Or, ce n’est pas hier qu’il a vraiment gagné, c’est l’an passé. Il a gagné un gros tournoi l’année dernière.»
Dimanche, Tiger Woods a signé l'un des plus incroyables retours professionnels de l'histoire du sport.
Malgré tous ses déboires, Nike n’a jamais laissé tomber l’athlète.
«Seulement ce week-end, jusqu’à dimanche soir, Nike était rendu à 22 millions $ américains de visibilité. En plus, tout le monde en parle, y compris sur les réseaux sociaux, depuis ce matin. Dans les meilleures années de Tiger Woods, celui-ci recevait environ 30 millions $ par année de la part de Nike. […] Contrairement à plusieurs autres entreprises (AT&T, Gillette, General Motors, TAG Heuer…), Nike est demeuré associé au golfeur. Nike, qui avait acheté l’effet Tiger Woods, profite de cette histoire de renaissance sportive, un peu comme le mythe du phœnix, l’oiseau qui renaît de ses cendres. Il est revenu au sommet après avoir touché le fond. Dans le domaine sportif, c’est extraordinaire.»
Notons que durant ses années de déboires, Tiger Woods a perdu plus de la moitié de ses revenus, estimés à 43 millions $ américains par Forbes, en 2018.
Il avait touché 122 millions $ en 2010.