La pénurie des pharmaciens dans les hôpitaux du Québec continue de s’aggraver.
C’est le constat que fait l'Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES).
Seulement 17% des pharmaciens du Québec œuvrent dans le réseau public de la santé, alors que les autres (83%) travaillent en privé.
«En 2019, ça prend des pharmaciens dans les équipes de soin pour seconder les médecins. Dans les urgences, dans les CHSLD, aux soins intensifs, etc. Or, on ne forme pas suffisamment de pharmaciens pour venir pratiquer dans les hôpitaux»
«Les médicaments, c’est l’outil technologique par excellence qu’on utilise pour les traitements et ces médicaments sont souvent les causes de retour des patients à l’urgence. Or, il y a la moitié des urgences qui n’ont pas de pharmacien»
Pour travailler comme pharmacien dans les hôpitaux, les étudiants doivent obtenir une maîtrise après l’obtention de leur baccalauréat en pharmacie.
Pour combler cette pénurie, l’APES souhaite faire la promotion de la pratique de la pharmacie hospitalière auprès des jeunes.