Le Réseau Enfants-Retour a traité 140 dossiers associés à une disparition au Québec, en 2018. Ainsi, l'organisme se dirige vers une année record.
Parmi eux, 127 ont été résolus.
À titre comparatif, 122 dossiers ont été traités en 2017.
Des statistiques oficielles des corps policiers du Québec seront publiées plus tard en 2019. On saura alors si cette augmentation des activités du Réseau Enfants-Retour témoignent véritablement d'une hausse des disparitions.
En entrevue avec notre journaliste Denis Couture, la directrice générale du Réseau Enfants Retour, Pina Arcamone, a insisté sur l'importance de signaler rapidement une disparition.
Soulignons que l'organisme œuvre également à la prévention en informant les jeunes des situations qui peuvent être dangereuses. Quelque 14 000 jeunes ont été interpellés cette année, notamment dans les écoles.
Conseiller les familles
La mission du Réseau Enfants-Retour est d’appuyer et conseiller les familles dont un enfant a été victime d’enlèvement criminel ou parental. L’enfant peut aussi avoir fugué.
L'organisme collabore étroitement avec les corps policiers, les autorités gouvernementales et les médias afin de retrouver les enfants portés disparus.
Ariel Kouakou
Impossible de passer sous silence la disparition du jeune Ariel Kouakou, survenue à Montréal, le 12 mars.
Selon le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM), il n'y a eu aucun nouveau développement dans ce dossier.
Ariel demeure introuvable depuis qu'il a quitté sa résidence familiale du quartier Ahuntsic-Cartierville. Il avait alors 10 ans.
Rappelons que les policiers privilégient la thèse d'une chute accidentelle du garçon dans la rivière des Prairies.
Des embarcations du SPVM et d'autres services d'urgence avaient notamment été déployées sur la rivière.
Des battues avaient aussi eu lieu dans le parc des Bateliers, qui longe le cours d'eau.
Les policiers avait par ailleurs recueilli des informations grâce à un poste de commandement mobile.