Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) adopte un protocole d'intervention dans le cas d'étranglements en contexte de violence conjugale.
Il s'agit de l'aboutissement d'un projet pilote lancé en mai 2024.
D'ici le 19 décembre, tous les policiers du SPVM seront formés pour mieux identifier ce type de voies de fait.
Les victimes d'étranglement dans un contexte de violence conjugale courent un plus grand risque d'être tuées.
Écoutez l'inspectrice Anouk St-Onge, cheffe de la Division de la prévention et de la sécurité urbaine et responsable du protocole sur les étranglements en contexte de violence conjugale au SPVM, et Me Maya Ducasse-Hathi, procureure spécialisée en violence conjugale et responsable du protocole sur les étranglements en contexte de violence conjugale au DPCP, faire le point.
«Selon de nombreuses études américaines, qui se sont penchées sur le risque d'homicide, les victimes encourent, et elles sont 7,5 fois plus à risque d'être tuées par leur partenaire intime, quelle que soit la méthode pour commettre l'homicide. C'est vraiment un facteur extrêmement important de prédiction de l'homicide.»