La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) demande au ministre du Travail, Jean Boulet, d'appliquer dès maintenant sa loi sur les services essentiels pour mettre fin à la grève à la Société de transport de Montréal (STM).
Québec attend toujours le 30 novembre pour appliquer le projet de loi qui permettrait au gouvernement de soumettre un conflit de travail à un arbitrage exécutoire s'il dure plus de 15 jours, dans le cas où la grève toucherait des travailleurs essentiels.
Écoutez la présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Dessureault, se prononcer sur la grève à la STM dans Lagacé le matin.
Isabelle Dessureault s'avance et estime que les employés de la STM n'ont pas de «rattrapage» à faire en ce qui concerne leurs salaires «comme les infirmières ou dans le secteur de l'éducation».
«Les travailleurs de la STM, dans les secteurs [de l'entretien] et les chauffeurs, ont des conditions de travail au niveau salarial qui sont extrêmement acceptables. Après ça, c'est pas moi qui négocie, je veux faire attention.»