Les employés d’entretien de la Société de transport de Montréal ont entamé, en fin de semaine, une grève qui entraînera une réduction des services de bus et de métro tout au long du mois de novembre.
Le syndicat représentant ces employés souhaite négocier avec la nouvelle mairesse de Montréal fraîchement élue, Soraya Martinez Ferrada, dans le but notamment d’obtenir une augmentation du financement des transports en commun.
En attendant, les interruptions de service causent des maux de tête aux utilisateurs du transport en commun montréalais, qui voient leurs déplacements quotidiens considérablement affectés.
Écoutez l’analyse de Marc Ranger, ex-directeur québécois du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), lundi, à l’émission La commission avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Si un employeur démontre, dans le transport collectif, qu’il y a un danger grave et imminent pour la sécurité des personnes, à ce moment-là, le tribunal va ordonner des services essentiels. C’est pour ça qu’il y en a à Montréal. […] On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de services essentiels dans le transport en commun, mais, par contre, au Québec, la seule exception à peu près où il doit y avoir des services actuellement, c’est Montréal.»