Certaines personnes dont la résidence se situent à proximité du refuge Open door qui ont décidé de se tourner vers les tribunaux.
Ils ont décidé de poser une action collective contre le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal et contre ces organismes qui gèrent. Ils réclament un dédommagement d’au moins 25 000 $ chacun pour leurs désagréments, dont 15 000 $ seraient ensuite placés dans un fonds destiné à des organismes qui viennent en aide aux sans-abri ou à des projets spéciaux.
Écoutez Maudaline Simoneau, elle vit en face d’Open Door, dans l’épicentre de ce que l’ombudsman de Montréal a qualifié de « crise humanitaire », brosser le portrait de la situation, mercredi, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«On constate la détresse humaine vraiment grave tous les jours. En sortant de chez moi, ce que je vois chaque jour, je me sens impuissante. Je ne peux rien faire pour ces gens-là. C'est dans une espèce de laisser-aller pathétique tous les jours. C'est nos escaliers occupés par des gens qui font vraiment pitié. C'est d'une grande tristesse, d'un grand désarroi qu'on laisse des gens comme ça.»