Liberté d'expression, surveillance, retraite interdite? La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) dénonce le projet de loi spéciale du ministre Christian Dubé qui instaure une «architecture de surveillance» jugée contre-productive.
Le Dr Vincent Oliva était en point de presse mardi matin avec ses collègues pour dénoncer les dérives du projet de loi 2. Une poursuite sera d'ailleurs déposée mercredi par la FMSQ.
Les médecins, dont la bouche était symboliquement masquée par du ruban adhésif, affirment que la loi va beaucoup trop loin et compromet les libertés élémentaires de la profession.
Écoutez le Dr Vincent Oliva, président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, faire le point sur la réforme de la santé, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
La FMSQ s'inquiète des mesures de contrôle et de surveillance qui transforment les médecins en employés sous haute surveillance.
«Le projet de loi va trop loin et dépasse, dans le fond, les confins de la médecine. Parce que dans cette loi-là, en gros, il y a la liberté d'expression et la liberté de parole qui est compromise.»